Partner im RedaktionsNetzwerk Deutschland
PodcastsReportage international

Reportage international

Reportage international
Neueste Episode

Verfügbare Folgen

5 von 210
  • À la COP30, les «love motels» se reconvertissent pour accueillir les délégations
    Alors que s'ouvre, lundi 10 novembre, la COP30 à Belém au Brésil, de nombreuses délégations ont encore des difficultés à trouver des logements pour participer à la conférence. Très courants dans les pays d’Amérique latine, les « love motels », généralement réservés à l'heure, se reconvertissent en auberge longue durée.  De notre envoyée spéciale à Belém « La lumière verte indique que la chambre est disponible. Comme ça clignote ici, c'est occupé », indique Yorann Costa, gérant du Motel Secreto. Il nous fait visiter son établissement, spécialisé dans les rencontres amoureuses. Il dispose de 33 chambres, de la plus simple à la suite royale, avec jacuzzi et sauna. Situé à quelques kilomètres seulement du siège de de la COP30, il espère louer tout son établissement à une délégation étrangère. « Pour moi, c'est plus simple de faire un paquet intégral du motel, plutôt que de louer individuellement les chambres et devoir gérer 33 demandes différentes », explique-t-il.   Pour s'adapter à la demande, Yorann a enlevé tout ce qui était explicite dans les chambres : les chaises érotiques, les tableaux de nus, les miroirs au plafond, dans la limite du possible. Il nous dit sa raison : « Par exemple, les barres de pole dance font partie de la structure. Ça n'a pas de sens de tout casser, parce qu'après la COP, nous redeviendrons un motel. Nous n'avons pas l'intention de nous transformer en hôtel. »  Pourtant, il n'a toujours pas trouvé de clients intéressés, alors qu'il a réussi à louer son autre bien à une délégation d'Europe du Nord. Mais cette résidence n'est pas un motel, et il pense que son secteur souffre de discriminations. Alberto Braga, propriétaire d'un motel dans le centre historique, a repeint la façade et changé le nom de son établissement, mais il est inquiet : « Nous, chefs d'entreprises de ce secteur, avons investi des sommes importantes pour répondre à des exigences que nous avons reçues. Mais maintenant, c'est l'incertitude. On marche sur des œufs et on est inquiets, car on a dépensé beaucoup d'argent. » Face à la course aux logements sur des plateformes, comme Booking ou Airbnb, les agents immobiliers permettent d'offrir plus de sécurité à travers des contrats de location. Lucas Bombonato gère l'une des plateformes d'hébergement pour la COP30. Sur son site, où se trouvent certains motels, les offres commencent avec des chambres à 200 dollars la nuit. C'est le prix subventionné par l'ONU pour certaines délégations. « L'organisation de la COP a pu réserver pour l'ONU entre 10 et 15 chambres par ambassade. Donc quand je vois que des ambassades se plaignent des prix, je ne comprends pas pourquoi. Parce que la demande a été satisfaite », s'étonne-t-il.  Après des mois de polémiques sur la pénurie de logements ou certains prix abusifs, les organisateurs espèrent enfin recentrer l'attention sur l'essentiel : les négociations climatiques.
    --------  
  • Albanie: le parc protégé de la Vjosa en danger
    C’était en mars 2023, le gouvernement albanais déclarait en grande pompe le premier Parc national de rivière sauvage en Europe. Une victoire pour les écologistes qui luttaient depuis plus de 10 ans pour protéger la Vjosa, un fleuve sauvage à l’écosystème et à la biodiversité exceptionnel. Mais, deux ans et demi après : exploitation de pétrole et de bitume, détournement de l’eau, déchets liés au tourisme. Ce parc national est menacé et le principal affluent de la Vjosa est presque à sec. Reportage de notre correspondant au cœur de la vallée de la Vjosa. À lire aussiLa Vjosa : en Albanie, l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe, menacé par le tourisme
    --------  
  • Migrants aux États-Unis: leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump
    Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l’anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont deux millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. La version intégrale de ce Grand Reportage d’Edward Maille en Géorgie et en Floride : Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump, est à écouter dans son intégralité sur RFI à 20h40 heure de Paris, ou en podcast sur le site de RFI.
    --------  
  • L’Écosse: une destination plébiscitée par les étudiants américains face à la politique de Trump
    Elles font partie des cibles préférées de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche : les universités. Entre retrait des financements de certains diplômes, la diabolisation de certains établissements réputés et l’arrestation d’étudiants issus de l’immigration au sein même des campus. Faire ses études aux États-Unis ne fait plus rêver, et cela fait le bonheur des universités écossaises. Si l’Écosse a toujours été une destination populaire pour les étudiants américains, dans certaines institutions, ils représentent un étudiant sur cinq. Reportage à l’université d’Édimbourg pour rencontrer ces expatriés. Entre les bâtiments de verre et de briques des départements de l’université d’Édimbourg, des étudiants de toutes origines, mais quelques accents américains se dégagent du brouhaha. Gabby est arrivée cette année : « Je suis en master de politiques publiques comparées. Mon mari a été reçu à l’université en premier, je voulais reprendre un master et c’était le plus simple pour avoir un visa et le rejoindre. Mais maintenant que je suis là, on le vit un peu comme une manière de fuir ce qui se passe chez nous : le définancement de la recherche universitaire, les arrestations d’étudiants ayant manifesté, nous sommes inquiets. » Près d’un étudiant sur dix ici vient des États-Unis. Une tendance loin d’être nouvelle : élu au comité des étudiants et originaire du New Jersey, John Rappa a franchi l’Atlantique en 2019 : « J’aurais pu trouver une université abordable aux États-Unis, mais une institution aussi réputée qu’Édimbourg aurait été hors de mes moyens. Frais de visa et frais de scolarité inclus, dans une monnaie plus forte que le dollar, étudier ici coûte la même chose qu’une université publique dans mon État, alors pourquoi se priver ? » « La qualité de vie est bien meilleure ici » En plus du coût, jusqu’à trois fois moins, à prestige équivalent, il y a l’incertitude liée au climat politique : « La qualité de vie est bien meilleure ici, à commencer par la Sécurité sociale pour tous. Si j’ai des enfants, je veux qu’ils puissent avoir une éducation accessible, et ce n’est pas la direction que prennent les États-Unis. Mes amis qui sont restés voient les budgets de leurs cursus coupés. Mon frère est doctorant en pharmacologie, mais l’administration Trump a arrêté de subventionner sa recherche, donc il ne peut pas être diplômé. L’avenir s’annonce mal. » Les cursus les plus plébiscités ici relèvent des sciences sociales. Les chiffres ne sont pas encore disponibles, mais les universités s’attendent à une nouvelle hausse pour cette année, la première depuis la réélection de Trump. À Édimbourg, les étudiants ont même ressuscité l’association nord-américaine, Freddie Pusch, (Écossais pure souche) est le trésorier : « La société d’amitié nord-américaine n’avait plus existé depuis la pandémie, on l’a ressuscitée. Ces étudiants sont particulièrement bruyants, dit-il en plaisantant. Non, ils amènent un enthousiasme que nous, les locaux, n’avons pas : ils nous rappellent que nous vivons dans une super ville. » Depuis le Brexit, les universités britanniques misent beaucoup sur l’accueil des étudiants extra-européens Américains ou Asiatiques, qui paient les frais de scolarité les plus élevés. À lire aussiÉtats-Unis: l'université de Harvard et l'administration Trump règlent leurs comptes devant la justice
    --------  
  • Mexique: les corridos, ces chansons prohibées que la population adore
    Les corridos tumbados marient l'instrumentation classique des corridos à des thèmes modernes, souvent centrés sur la jeunesse. Fruit de la musique régionale mexicaine empreinte de trap, hip-hop ou reggaeton, il en existe de toutes sortes. Leurs paroles racontent des histoires entre fiction et réalité. Dans le contexte de la violence qui sévit au Mexique, celles qui font allusion au crime organisé dérangent. Accusées de romantiser la violence, la drogue et le narcotrafic, ces chansons sont au cœur d’une controverse. Des autorités gouvernementales tentent de les interdire, alors que ce genre typiquement mexicain a de plus en plus de succès auprès du public et même au-delà des frontières. À lire aussiMexique: les «narcocorridos», la bande-son sulfureuse du trafic de drogue
    --------  

Über Reportage international

Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro. 
Podcast-Website
Rechtliches
Social
v7.23.11 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 11/7/2025 - 8:40:04 AM