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  • Le calvaire des femmes palestiniennes dans les prisons israéliennes
    Au cours des 74 dernières années, Israël a arrêté plus de 10 000 femmes palestiniennes, les soumettant à des traitements cruels et brutaux… Elles sont anciennes détenues ou membres d’association de défense des droits des prisonniers. Elles dénoncent les conditions de détention, les agressions, le harcèlement, les attouchements, le retrait du voile, mais aussi la torture, les raids ou la négligence médicale. Car au-delà de l’enfermement, la peine est aussi politique et religieuse.  « Le calvaire des femmes palestiniennes dans les prisons israéliennes », un Grand reportage d’Alice Froussard.
    3/24/2023
    19:30
  • Côte d'Ivoire: les femmes, grandes oubliées du système carcéral
    En 2019, le taux de surpopulation carcérale atteignait 266% en Côte d'Ivoire. Le pays comptait plus de 18 500 prisonniers pour une capacité de moins de 7 000 places, dans les 34 lieux de détention répartis sur le territoire. Et depuis, la situation n’a qu’empiré. Le ministre de la Justice ivoirien Sansan Kambilé recensait 26 000 détenus en décembre 2022. Leurs conditions de vie sont dégradées : locaux vétustes, accès aux soins insuffisants, malnutrition même puisque les rations sont insuffisantes… Dans cette population, les femmes détenues sont ultra-minoritaires, voire marginales.   Une position qui les rend souvent invisibles aux yeux de l'opinion publique et des responsables politiques. Seule une poignée d’ONG tentent de les faire sortir de l’oubli et d’obtenir pour elles des conditions de détention dignes. «Côte d'Ivoire : les femmes, grandes oubliées du système carcéral», un Grand reportage de Marine Jeannin.
    3/23/2023
    19:30
  • Hong Kong: être femme derrière les barreaux
    Hong Kong détient l’étonnant record (mondial) de la plus haute proportion de femmes dans ses prisons : 19.7% de la population carcérale est féminine. La principale raison de cette statistique étonnante est la longueur des peines qui sont attribuées aux détenues, et en particulier aux mules, qui ont apporté de la drogue à Hong Kong et qui se retrouvent coupées de leurs familles à des milliers de kilomètres de chez elles. Mais depuis les événements de 2019, ce sont aussi des jeunes étudiantes qui se retrouvent enfermées pour plusieurs années à Hong Kong.  «Hong Kong, être femme derrière les barreaux», un Grand reportage de Florence de Changy.
    3/22/2023
    19:30
  • Le Centre Pénitentiaire de Rennes: le corps des femmes en prison
    La France héberge la plus grande prison de femmes de toute l’Europe. Le centre pénitentiaire de Rennes, en Bretagne, compte 213 détenues pour longue peine, et 31 en attente de jugement. Les femmes détenues ne représentent que 3,3% de la population carcérale et leur voix se fait rarement entendre. RFI est allée à leur rencontre pour parler de l’enfermement. Est-ce qu'une femme abandonne son corps quand elle est en prison ? Peut-elle avoir une intimité, une sexualité, quand les cellules font 7m2 et que les corps sont surveillés ? « Le Centre Pénitentiaire de Rennes : le corps des femmes en prison », un Grand reportage de Laurence Théault.
    3/21/2023
    19:29
  • Femmes en prison, la double peine
    La situation des prisons et des prisonniers en Bolivie est déplorable, c’est un fait tristement connu, et souvent pointé du doigt (notamment par l’ONU) : violence, addictions, surpopulation carcérale, corruption du personnel, bâtiments en ruines. Parmi tous ceux qui sont derrière les barreaux, une population est encore plus vulnérable : les femmes. Car elles sont oubliées, par leur famille comme par les institutions. Pourtant, même enfermées, elles sont souvent encore cheffes de famille et elles envoient le peu qu’elles gagnent à l’extérieur. Reportage au cœur de la prison d’Obrajes à La Paz, où 300 femmes cohabitent dans un espace originellement fait pour accueillir 150 personnes. Une ville dans la ville, où l’on vit, où l’on travaille, où des enfants naissent, où on loue un toit à mettre sur sa tête. « Femmes en prison, la double peine », un Grand reportage d’Alice Campaignolle et de Maud Calves.   De notre correspondante à La Paz, Alice Campaignolle Rosario Vaca Gutierrez a 56 ans, elle est Bolivienne, et au cours des 30 dernières années elle a été incarcérée 11 fois, la plupart du temps dans la prison pour femmes d’Obrajes à La Paz, en Bolivie. Comme une grande partie de ses codétenues, elle a toujours été écrouée pour petit trafic de drogue, pour avoir vendu du crack notamment. Entretien avec celle que l’on appelle Doña Charito, désormais libre et qui tient un petit commerce de pâtisseries.   Alice Campaignolle : Comment était le quotidien au sein de la prison ? Rosario (Doña Charito) : Dans la prison, il faut être attentive en permanence. Car si vous laissez traîner quelque chose 5 minutes, ça va être volé immédiatement. Si vous mettez vos sous-vêtements à sécher sans les surveiller, ils disparaissent ! Pour ma part, j’étais chanceuse, j’avais des culottes bouffantes, et comme ce n’est plus à la mode, personne n’en voulait ! Rires. Mais, il y a vraiment tout type de personnes à l’intérieur, il faut se méfier. Des droguées. Des alcooliques. Des prostituées. Vous pouvez aussi bien acheter de l’alcool comme de la drogue, sans problème. Il y a toujours une « bonne copine » pour te proposer un verre. Mais il faut faire très attention, car tu tombes vite là-dedans, et c’est la dépression assurée. Parce que beaucoup de détenues, moi incluse, n’ont pas de condamnation et rapidement on se dit qu’on ne sortira jamais de cet endroit. (NDLR environ 70% des détenus en Bolivie n’ont pas été jugés) Pour ma part, je n’avais personne sur qui compter, alors pas le choix, il fallait travailler, pour le papier toilette, le shampooing, bref, tout le nécessaire.   AC : Vous avez parlé de prostitution ? Rosario : Oui tout à fait. C’est très organisé, parfois avec la complicité des gardiennes, ou bien ce sont les gardiens les clients. Ou sinon, il y a un supposé frère, un supposé cousin qui vient les jours de visite, mais en réalité il est là pour acheter du sexe. Personnellement je ne suis jamais rentrée là-dedans, s’il y a bien un endroit où j’étais irréprochable, c’était en prison. Je me suis consacrée au travail surtout. AC : Mais ce n’est pas toujours facile d’occuper un emploi pénitentiaire… Rosario : Moi j’ai toujours été au four, je m’occupais de la boulangerie de la prison. Mais tu peux aussi travailler à la laverie par exemple. Lors de ma dernière incarcération, en 2017, ce n’était plus pareil, toutes les détenues se battaient pour obtenir un travail pénitentiaire car la prison était surpeuplée. Moi j’avais une bonne place, et donc j’entendais beaucoup de critiques, du type « Et elle, pourquoi elle a toujours cet emploi, elle ne peut pas laisser sa place ? ». Au fur et à mesure des années, j’ai su gagner le respect des gardiennes et de la direction, donc ils m’ont fait confiance et m’ont laissé ma place. AC : Et vous avez des enfants, de quelle manière vous en êtes-vous occupés pendant toutes ces années ? Rosario : J’ai deux garçons et deux filles, et les deux premiers ont été à mes côtés dans la prison pendant leur enfance, jusqu’à leurs 5, 6 ans. Je ne pouvais donc pas me permettre de ne pas travailler, car si leurs repas étaient assurés par l’administration pénitentiaire, parfois c’était juste une soupe, et ce n’était pas suffisant. Et puis au bout de quelques années, le garçon a été placé dans un foyer, et la fille chez une tante. Pas le choix, la prison ce n’est pas un endroit pour des enfants. Ils voient tout et répètent tout, et les éduquer dans cette ambiance, ça en fait des petits rebelles, de futurs délinquants. Aujourd’hui, ils sont grands, ils ont étudié, les deux garçons sont partis vivre au Chili et les deux filles en Argentine. Ils ont réussi, mais l’une de mes filles m’a dit un jour « où étais-tu quand j’avais le plus besoin de toi ? », ça m’a fait réfléchir. AC : Aujourd’hui, vous êtes sortie, à quoi vous consacrez-vous ? Rosario : Pendant longtemps, je me suis dit « étudier ce n’est pas fait pour moi », j’ai arrêté l’école à 9 ans, nous étions 16 enfants et il fallait aller travailler très jeune. Quand on m’a proposé les cours de l’organisation Manq’a, des cours de boulangerie notamment, j’étais terrifiée, car je ne sais pas écrire vite, je craignais de ne pas y arriver. Et puis il y a eu des ateliers pour travailler l’estime de soi, pour réfléchir à ses liens familiaux, et ça m’a fait beaucoup de bien. J’ai appris à m’ouvrir aux gens. Quand tu vends de la drogue, tu parles peu et mal, et au début j’avais honte de mes mots, je ne savais même pas expliquer comment je faisais mon pain. Aujourd’hui, j’ai confiance en moi et en ma petite entreprise de boulangerie-pâtisserie.
    3/20/2023
    19:30

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