L'Afrique en marche - Sénégal: une école d'art oratoire «qui forme les décideurs de demain»
Prendre la parole en public…pour certains, c’est un cauchemar, et cela peut être handicapant, notamment dans la vie professionnelle. À Dakar au Sénégal, l’école d’art oratoire et de leadership propose des formations en prise de parole. Maîtrise de la voix, gestion du stress, construction du discours ou techniques d’improvisation. Elle s’adresse aux managers, professions libérales et décideurs politiques de toute l’Afrique francophone.
L'Afrique en marche - Comment construire des smart cities en Afrique
Les Assises de la transformation digitale en Afrique, qui se déroulent à Paris depuis 2011, ont tenu leur 8e édition jeudi et vendredi (28 et 29 novembre), avec pour thème les smart cities, ou les villes intelligentes. Et une interrogation autour des innovations nécessaires à la ville durable sur le continent.
L'Afrique en marche - Guinée: réhabiliter les grandes figures de l'histoire guinéenne via le jeu vidéo
Rencontre avec Serge Abraham Tadhée, jeune développeur guinéen de 26 ans qui tente, avec les moyens du bord, de se lancer dans l’industrie du jeu vidéo, un secteur encore embryonnaire dans le pays.
Son idée ? Puiser dans l’histoire africaine pour y trouver les personnages qui remplaceront les super héros occidentaux. « Eduquer tout en cultivant la fierté des joueurs africains », explique-t-il lors de la première présentation publique de la version béta de « Africain Heroes », à laquelle notre correspondant Carol Valade a assisté.
L'Afrique en marche - L'agronome Baba Dioum récompensé à l'Africa Food Prize
L'Afrique en marche consacrée aujourd'hui à l'un des deux co-lauréats de l'Africa Food Prize 2019, un prix récompensant une personnalité ayant oeuvré pour une transformation de l'agriculture sur le continent. Le Sénégalais, Baba Dioum a été honoré cette année.
Baba Dioum a derrière lui une carrière de plus de 50 ans dans et autour du monde agricole. Une carrière qu'il présente comme un long voyage en plusieurs escales
« Je suis un ingénieur des eaux et forêts formé à l'école nationale des eaux et forêts de Nancy. Je suis le deuxième ou troisième Africain à avoir fréquenté cette école, et le premier Sénégalais à le faire. Ensuite, j'ai commencé ma carrière dans l'administration forestière pour apprendre beaucoup sur le long terme, mais également pour innover à travers l'agroforesterie où l'on mélange la production annuelle avec les productions à long terme. Ce qui crée de nouvelles opportunités. »
Sa formation d'ingénieur l'amène aussi à gérer des dossiers d'accès à l'eau. Surtout et c'est salué par le comité de l'Africa Food Prize, Baba Dioum a poursuivi une double carrière. L'une en tant qu'entrepreneur agricole : engagé dans la production de légumes, de pommes de terre avant de se lancer dans les mangues.
« J'ai créé une petite société, une exploitation moderne pour produire de la mangue qui répond aux besoins du marché européen. Dans le cadre d'une collaboration internationale avec un partenaire stratégique du Nord et des homologues du Sud, des producteurs de mangues du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire et du Mali, nous avons créé un forum où nous avons une espèce de mangues que nous vendons sous le même label ».
L'autre facette de sa vie professionnelle son travail pour inspirer des politiques agricoles. Coordonateur général de la conférence des ministres de l'Agriculture de l'Afrique de l'Ouest et du centre, président du comité consultatif du réseau d'information sur la sécurité alimentaire, et membres de divers conseils d'administration la liste des fonctions qu'il assume ou a assumées est longue. Son ambition : mettre l'agriculture au centre, n'hésitant pas à interpeller les dirigeants.
« Vous les chefs d'État, il faut que vous mettiez l'agriculture au-dessus de vos priorités ».
Il appelle aussi à une réforme foncière, un système pour favoriser le financement et la création d'une plateforme.
« Il faut que les populations rurales accèdent aux technologies pour pouvoir avoir l'information instantanée. Cette plateforme devrait être publique et privée. Il faut que les grandes multinationales acceptent de mettre une partie de l'information scientifique qu'elle a à la disposition de cette plateforme qui sera payante, mais à moindre coût. »
Cette plateforme n'existe pas encore, mais Baba Dioum compte bien se servir de l'Africa Food Prize pour mieux faire passer son message.
L'Afrique en marche - À Conakry, l’école de cuisine Kamy Egg veut former des chefs guinéens
À Conakry, des grands hôtels sont construits chaque année mais il est très rare d’y trouver un chef guinéen en cuisine, la plupart sont Occidentaux ou originaires d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Le domaine est peu valorisé et manque de formation professionnelle mais dans le quartier de Kipé, Yaya Barry tente d’y remédier en formant une nouvelle génération de cuisiniers à l’école de cuisine Kamy Egg.